JE VOUS DEFENDS !

La caricature est une création humoristique acide amer visant à exagérer les traits et détails, pour mettre en valeur et donner un sens comique au message exprimé par l’auteur.

Charlie Hebdo caricature en premier lieu la France, les Français, tous les Français, les politiques de droite comme de gauche et les extrêmes, mais aussi les USA, la Russie, la Chine, le conflit IsraeloPalestinien, et les corrompus de toutes parts.

Combien d’excellentes caricatures sur Ben Ali, Moubarak, Kadafi, Hussein ou Ahmadinejad et les Dictatures d’Afrique noir ?

Un journal satyrique a le droit sinon le devoir d’exprimer avec  humour les résultats de l’élection démocratique du peuple tunisien. Surement ont-il été inquiets par la victoire d’un énième parti dit « religieux », qui utilise les mêmes ficelles que leurs homologues dans les pays voisins. L’arrogance de se penser comme un « Parti de Dieu… » n’est-elle pas plus choquante et blasphématoire qu’un dessin interpelant le lecteur des craintes associées ?

En théologie comme dans son parcours tout au long de sa foi, le questionnement et la critique sont une nécessité. Oui un journal a le droit, nous avons tous le droit de critiquer les textes des religions. La charia, comme tout texte, est critiquable par l’exégète comme par tous les membres d’une famille. J’avoue être bien incapable et je refuse même de défendre l’ensemble des principes de la Charia.

 

Charlie Hebdo défonce dans toutes ses parutions les religions, les clergés, les religieux des livres et plus rarement les musulmans.

C’est aux représentant de la mosquée de Paris que l’on doit la responsabilité d’avoir ouvert la boîte de pandore des caricatures musulmanes sur Charlie. « Voulez-vous que nous traitions vraiment toutes les religions à égalité ?» avait demandé l’avocat du journal au camps de Dalil lors du procès bêtement intenté contre Charlie. Il a été alors rappelé dans le prétoire le nombre de caricatures et de Unes sur les religions. Principale cible des caricatures : le christianisme puis loin derrière, avec un nombre réduit de dessins, on retrouve des créations portant sur le judaïsme et l’islam…

Il aurait été préférable que les « autorités religieuses musulmanes de France» rappellent que d’un point de vu « théo-logique », il ne peut y avoir de caricature ou de dessin/photo/vidéo du prophète. D’abord parce qu’aucune image du vivant de cet homme n’existe et surtout parce qu’il est interdit d’idolâtrer.

Etre musulman nécessite de resté maître de l’interprétation symbolique que l’on souhaite donner à une oeuvre. Pour cela, aucun effort surnaturel n’est nécessaire sinon la capacité de raisonner et de comprendre que dans l’Islam, pour un musulman, le symbole ne peut être la forme puissante du fond.

 

Où se cachait « le diable » dans les caricatures Danoises ?

Dans les traits des dessins réalisés par une bande de créatifs plus ou moins inspirés ? Dans l’âme du rédacteur en chef du journal danois dont aucun d’entre nous ne peut épeler le nom ? Dans l’ensemble de la rédaction, des journalistes, des maquettistes de ce journal ? Dans les habitants du pays tout entier où est édité ce journal ? Le diable se cache-t-il dans le continent qui abrite ce « petit » pays et tous ses autres voisins ?

Non ! Dans les caricatures Danoises et dans les dernières de Charlie, le diable se cache dans les regards et principalement le notre.

Brûleriez-vous la chapelle Sixtine sous prétexte de l’œuvre de Michel Ange ? Voyiez-vous « Dieu » dans les 3 statues de Bouddhas de Bâmiyân détruites à la dynamite en 2001 par les Talibans ? Fallait-il se sentir blessé par les caricatures Danoises sous prétexte de blasphème ?

Personnellement, trait de génie, chef d’oeuvre ou médiocrité… quelque soit la peinture, la sculpture ou le dessin traitant du religieux, nous devons rester au dessus et ne ne devrions jamais nous sentir blasphémé.

 

Brûler un journal est un acte d’autodafé, c’est inqualifiable et cela nous ramène toutes et tous aux périodes les plus sombres de l’histoire et de l’humanité.

Liberté, je chéri ton nom et ton prénom aujourd’hui s’écrit Charlie.

ALLORAMADAN

Néo-Théololgie

Sondage : Une date de Ramadan fixe Ad Vitam Aeternam

Pour de nombreuses et évidentes raisons, nous demandons aux érudits et aux exégètes de trouver une solution
pour que le mois dit soit fixé en France à une date optimale,
si possible en hivers, idéalement après les fêtes de Noël et de fin d’année et pourquoi pas du 5 janvier au 2 février.

Piste de l’axe de défense théologique  : User de la liberté légale qui nous est offerte de « rattraper » les jours non acquittés à une date « hors période » .

  • Objection 1 : « C’est du jamais vu, personne n’a jamais eu ce passe droit ! « 

Réponse 1 : FAUX Une partie de l’humanité (sa meilleure moitié) se trouve dans la nécessité de devoir « rattraper » chaque année les quelques jours manqués à une date fixée à sa discrétion quand bon lui semble.  Une moitié toute entière de l’humanité a le droit de reporter une partie du mois dit, ce n’est donc pas un passe droit, mais une règle… Pourquoi alors ne pas aller jusqu’à offrir cette option à l’humanité toute entière pour la période du mois tout entier ?

  • Objection 2 : « Le mois dit est basé sur le calendrier Lunaire, c’est comme ça, on y peut rien ! »

Réponse 2  : VRAI ! Cependant, la pratique du Ramadan est dictée par les horaires Céleste vis à vis de la Terre.
Il ne nous viendrait pas à l’esprit de faire le Ramadan en fonction des horaires de la Lune, sans quoi nous devrions nous abstenir de manger, de boire, de fumer et tout et tout depuis  l’apparition de la Lune à son coucher et donc, faire le Ramadan LA NUIT ! (Excellente idée cependant…). L’objection du calendrier Lunaire ne tient pas.  Il est donc tout à fait possible de « figer » la période dite dans le calendrier Solaire.

  • Objection 3 : La totalité des pratiquants le font en même temps !

Réponse 3 : Faux ! Le début et la fin qui sont parmi les rendez-vous les plus importants du mois du Ramadan, ils n’ont cependant jamais été synchronisés. De mémoire d’homme, aucun Français musulman n’a jamais pu vivre de Ramadan synchronisé pour l’ensemble des musulmans vivants sur le territoire.

    Objection 4 : La fête du mouton est conditionnée à la date de fin du mois de Ramadan, changer la date reviendrait à changer l’ensemble des fêtes.

Réponse 4 : Vrai, l’argument est recevable.

  • Objection 5 : T’es plus musulman si tu fais ça

Réponse 5  : Regardez le bien dans les yeux et du fond du coeur, énoncez la profession de foi qui dicte votre vie.


Petit sondage :